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Les accessoires de caissons étanches pour Smartphones
Vous avez choisi d’équiper votre smartphone pour aller sous l’eau et c’est une solution des plus intéressantes. Vous pouvez, si vous êtes encore hésitants, consulter notre article :
La photo sous-marine avec son smartphone: une révolution est en marche !
Si vous équipez votre smartphone, c’est sans doute que vous débutez dans cette discipline. Il y a bien des écueils que vous pouvez éviter assez facilement, à condition de les connaître. Cet article a pour but de vous informer des principaux pièges de cette magnifique discipline qu’est la photo vidéo sous-marine, et de vous présenter les équipements adaptés pour les éviter.
Commençons par la lumière. A l’exception des snorkeleurs (balades à la surface) qui pourront, grâce à la lumière naturelle encore présente, obtenir des rendus corrects, le plongeur, lui, aura besoin d’apporter ses propres éclairages. Contrairement à la photo de nature terrestre, ou l’on peut fort bien se passer de flashs, sous l’eau les couleurs sont absorbées au fur et à mesure que l’on s’enfonce, jusqu’à disparaître totalement ! Les premières ondes lumineuses à disparaître sont les oranges puis les rouges, d’où l’usage de filtres oranges ou rouges pour restituer ces couleurs et corriger les dominantes bleues que vous auriez avec une prise de vue sans éclairage et sans filtre. Sur des eaux douces on utilisera plutôt un filtre magenta pour compenser une dominante verte.
Voici sur un caisson Divevolk Seatouch 4 une adaptation aux filtres :
Un filtre cependant ne restitue pas toutes les couleurs, et compensera une couleur donnée à une profondeur donnée. Si vous êtes trop profond, vous serez un peu bleu, si vous ne l’êtes pas assez, vous serez trop rouge. De plus, il fait perdre de la lumière. Son avantage par contre est qu’il compense également les lointains et arrière-plan.
Du coup il sera surtout utilisé par les vidéastes, car une correction en post traitement (devant l’ordinateur) entraînerait la compression d’un fichier déjà compressé, donc une grosse perte de qualité. On préfère donc filtrer et corriger dès la prise de vue.
Le photographe lui, a la possibilité de photographier en format de fichier RAW, non destructif. Les derniers smartphones le permettent, mais il faut pour cela se mettre en mode expert. Le RAW permet de corriger les couleurs devant son ordinateur, en post traitement. Et comme le filtre rouge ne remplacera jamais l’apport d’une vraie source de lumière, photographes comme vidéastes préféreront ces dernières dès que c’est possible. Car des éclairages spécifiques photo vidéo restitueront parfaitement tous les spectres de couleurs et pas seulement les rouges.
Lorsqu’on utilise un éclairage sous-marin, une première règle à comprendre est la nécessité d’éloigner les éclairages du caisson, à l’aide d’une platine dotée de poignées, puis de bras d’éclairages. En effet, éclairer dans l’axe de l’objectif, sous l’eau, entraînera la mise en évidence de toutes les particules en suspension présentes entre le hublot du caisson et votre sujet (plancton, sable, microplastiques et autres). Le résultat sur l’image sera autant de points blancs car ces dernières étant plus proches que le sujet, elles se retrouvent surexposées. La clé d’un bon éclairage sous-marin est donc d’éloigner les éclairages, et de ne surtout pas éclairer l’eau devant le sujet.
Cette platine est faite pour les caissons Seatouch 3 ou 4:
Quelles caractéristiques rechercher sur des éclairages de caissons de smartphones? Tout d’abord prenez bien garde de prendre un modèle photo vidéo. L’utilisation d’un phare d’exploration serait catastrophique: son faisceau étroit entraînerait des différences importantes d’exposition entre le centre et les bords de l’image. Il faut aussi une puissance suffisante: si on peut espérer démarrer en vidéo avec 2000 lumens, la photo plus gourmande demandera plutôt 4000 lumens, surtout si vous souhaitez pouvoir modeler la lumière, l’usage de dômes de diffusion faisant perdre la moitié de la puissance lumineuse. Les autres caractéristiques à rechercher seront la fiabilité, la profondeur d’étanchéité, l’importance de l’angle de couverture, les changements de puissance. Sur ce dernier point, un curseur sera plus pratique que des appuis boutons. Nos packs sont sélectionnés pour leur rapport qualité prix.
Une règle d’éclairage à retenir sera cependant d’éviter d’éclairer à plus d’1 m du sujet, car l’éclairage sous l’eau décroît très rapidement, et à partir de cette distance il vaut mieux utiliser un filtre rouge et la lumière naturelle, avec certes des résultats moindres.
Nous proposons des packs d’éclairage déjà montés sur bras compatibles :
Ça y est ! Vous avez votre caisson, vos éclairages sur bras et platine. Mais il reste encore à aborder les spécificités de l’optique sous-marine. Sous l’eau et toujours en raison des particules en suspension qui, si le sujet est trop éloigné, entraînent une perte de contraste et de détail, il faut s’approcher du sujet au maximum. La plupart des sujets sous-marins appartiennent à deux catégories: le paysage et les grands animaux, et la macro de petits animaux.
Pour ce qui est de la photo vidéo de grands animaux et paysages, on utilise pour comparer les angles des optiques le standard dit du 35mm, correspondant aux anciens films argentiques, et que l’on retrouve sur les reflex et hybrides à capteur plein format d’aujourd’hui. Sur ce standard, on recherchera plutôt des optiques proches du 16 mm, correspondant à l’ultra grand-angle. En effet, cet objectif permettra de se rapprocher du sujet, afin d’éviter la couche d’eau, donc les particules et le perte de netteté et de contraste, tout en conservant un angle important qui permettra de prendre de gros animaux en entier, et également d’apporter de la lumière puisque qu’on peut ainsi se retrouver dans le premier mètre éclairable.
Sur les systèmes d’appareils photo compacts et experts, on utilise ce que l’on appelle des compléments grand-angles humides. Le terme humide signifie qu’ils peuvent se retirer et se positionner sous l’eau et ne font pas étanchéité avec le caisson. Ces compléments grand-angle permettent de ramener l’angle de l’optique aux alentours de ces 16 mm.
Mais le gros avantage des derniers modèles de smartphone, c’est qu’ils intègrent de plus en plus des ultra grand-angles pour les photos d’intérieur. Par exemple, le S21 Ultra de Samsung, doté de quatre objectifs, dispose d’un ultra grand-angle de …13 mm ! Inutile donc sur ce modèle de l’équiper d’un complément grand-angle, vous pourrez directement vous approcher des raies mantas et obtenir toute la formation ! Vous l’aurez compris, il vous faudra vérifier les optiques de votre smartphone. Comment faire? Allez sur la notice et les caractéristiques techniques. Certains fabricants ne sont pas aidants. Sur l’Iphone 13 vous trouverez par exemple un ultra grand-angle de 120° d’angle. Un angle supérieur à 110°, ou une focale inférieure ou égale à 16mm, se passeront de complément. N’hésitez pas à nous contacter pour tout conseil relatif à l’objectif de votre téléphone.
Si votre objectif grand-angle est plus proche d’un 24 mm, pas de panique, c’est là que le complément grand-angle prend toute son utilité. Sur un caisson de smartphone Divevolk, sur la même pince porte accessoires qui permet le filtre rouge, vous pourrez visser un complément grand-angle.
Exemple ici avec un caisson Seatouch 3 et pince porte accessoires en 52mm, avec complément grand-angle UWL04F:
Pour ce qui est de la macro, ici aussi les smartphones, grâce à leur système optique périscopique, disposent de mises au point minimales très intéressantes. L’addition d’une lentille grand-angle humide, par contre, peut permettre de prendre du recul en utilisant le zoom et des focales plus puissantes, donc d’éclairer plus facilement. Ce peut être également l’occasion, si la lentille avant de votre lentille macro possède un filetage, comme la CMC1 de Nauticam, d’y ajouter un éclairage LED, intéressant pour les très courtes distances uniquement car éclairant dans l’axe de l’optique.
Exemple d’un montage sur caisson Seatouch 4:
Nous avons vu l’éclairage, le grand-angle, la macro, il ne manque plus que la solution de transport. Etant donné les restrictions aériennes grandissantes, je préconise plutôt un sac léger, et pour un caisson de smartphone et ses accessoires, qui restent relativement compacts, je préconise le sac Sealife, qui est compact, complètement aménageable et de plus rinçable !
Pour toute question sur l’optimisation de votre équipement de smartphone, nous contacter !
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- Mis à jour le 16 février 2022
- par Pat.
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