Les appareils photo Olympus

Olympus appartient aux leaders historiques de la photographie. Il fût un temps où le marché de la photographie argentique se partageait entre Nikon, Canon, Olympus, Minolta et Pentax dans les appareil photos au format 35mm. Dans le virage de la photographie numérique qui a bouleversé la donne et redistribué les cartes, Olympus a su tirer son épingle du jeu en développant une spécialité sur l’hybride au format 4/3. Même si aujourd’hui ce marché devient très disputé depuis que Nikon et Canon ont rejoint Sony dans la guerre du marché hybride plein format, Olympus conserve aujourd’hui un parc optique magnifique et des gammes d’appareils photo numériques très performantes.

Qu’en est-il alors de la marque Olympus en photo sous-marine ? Et bien dans ce domaine sectoriel, Olympus détient encore la palme d’or dans le domaine du compact et se maintient bien dans celui de l’hybride. Découvrons pourquoi.

Dans le domaine des compacts numériques étanches appelés aussi baroudeurs, Olympus a acquis une véritable suprématie et n’a jamais été détrôné pas ses concurrents malgré des appareils aux étanchéités affichées plus importantes. En effet, la série TG Olympus, qui a démarré avec le 1 pour en être aujourd’hui au 6, détient des spécificités techniques hyper adaptées aux prérequis de la photographie sous-marine : enregistrement en RAW, réactivité de l’AF, un objectif correspondant au format 35mm à un 25-100 suffisamment grand-angle et lumineux, mais surtout, et c’est ce qui a fait la renommée des TG, une capacité native en macro inégalée, spécialement avec le mode microscope. Avec un TG, vous pouvez faire votre mise au point jusqu’à 1cm et zoomer, autant dire que le portrait direct de nudibranche est possible ! Ces petits appareils, compacts et parfaitement adaptés à la photographie sous-marine, ont donc un succès fou dans l’entrée de gamme qui ne se dément pas. Ne vous y trompez pas en terme de budget, prendre un autre appareil parce qu’il affiche un prix plus attractif ne sera plus une bonne affaire lorsqu’il faudra y adjoindre le prix d’une bonne lentille macro pour faire ce que fait nativement un TG Olympus.

Nous passerons ici les gammes bridges, sans intérêt en sous-marin où la puissance d’un zoom est une contrainte et non un avantage. Dans la gamme des compacts experts 1 pouce (taille du capteur), très populaire aujourd’hui parmi les photographes experts sur des gammes telles que les Sony RX100 de Sony ou les G7X de Canon, on regrette la disparition des XZ 1 et 2 chez Olympus. Ces appareils étaient parfaitement concurrentiels aux Sony et Canon, mais Olympus a choisi de stopper cette gamme qui faisait un excellent pont avec l’hybride en proposant des appareils compacts, proposant le RAW, un vrai mode manuel avec molettes externes un un zoom de faible ratio démarrant au 28 (24mm aujourd’hui) et lumineux.

Enfin la marque propose toujours sa magnifique série d’hybrides au format 4/3, L’E-M1X et l’E-M1 étant les versions pros, l’E-M5 la version experte tropicalisée et l’E-M10 la version grand public. La série d’hybrides sera parfaitement bien adaptée à la photographie sous-marine experte de haut niveau. Vous aurez le choix d’adjoindre à votre boîtier numérique un 14-42 standard (équivalent en 4/3 du 28-84 au format 35mm), puis en compléments de lentilles humides qui s’enlèvent et se remettent sous l’eau, un complément grand-angle (tel que le WWL-1 Nauticam) et une lentille macro (telle que la CMC1 Nauticam), ou celui de prendre directement un grand-angle plutôt rectilinéaire(tel que le magnifique 7-14mm) ou fisheye tel que le 8mm Olympus avec le dôme sec approprié, ainsi qu’un 60mm macro, mais alors vous devrez choisir avant de plonger la thématique abordée. L’hybride vous ouvrira toutes les possibilités existant à l’heure actuelle et terme de matériel de photographie sous-marine et Olympus y a toute sa place !