plongée sous-marine

Cordon flash et fibres optiques

Comme vous l’avez désormais compris, il est nécessaire d’apporter un éclairage externe en photo sous-marine pour restituer les couleurs et il faut déporter cet éclairage afin qu’il ne soit pas dans l’axe optique en raison des particules en suspension.

Il existe deux catégories de raccords permettant la gestion du signal de flash sous l’eau : le cordon électrique ou la fibre optique. Ces deux méthodes de gestion automatisée du signal flash sont très différentes et dépendent de la technologie du flash lui-même.

La technologie du cordon électrique est simplement le prolongement du flash par le griffe porte flash de l’appareil photo numérique. Cela suppose bien sûr de posséder un appareil photo numérique disposant d’une griffe de fixation du flash. Ainsi le principe est exactement comme à terre lorsque vous disposez d’un flash externe relié par cordon à la griffe flash de l’appareil photo. Un sabot se positionne sur la griffe et vient relier la prise de caisson, puis le cordon relie cette prise au flash. Il y a donc de véritables connexions électriques et une véritable étanchéité au niveau des cordons, ce qui nécessite donc une maintenance accrue. L’avantage est par contre que le flash externe est directement piloté par l’appareil photo et ne nécessite pas un flash intégré à l’appareil photo pour le déclencher. Cette technologie se retrouve sur les flashes haut de gamme : Ikelite, Inon Z330, Sea & Sea YS-D1, flashes Retra.

La technologie de la fibre optique fait appel à un phénomène de « copie ». L’appareil photo doit disposer de son flash appelé flash maître. Il ne sert qu’à monitorer le flash externe appelé « flash esclave ». Une fibre optique relie la sortie de caisson au niveau du flash intégré au capteur du flash externe. Lorsque le flash de l’appareil photo se déclenche, le flash esclave se déclenche de la même manière mais avec sa propre puissance, trompant le capteur de l’appareil photo et simulant une véritable exposition TTL au flash. TTL signifie Trough the Lens en anglais, à travers l’objectif puisque c’est l’appareil photo, lorsque le capteur a reçu assez de lumière, qui interrompt l’éclair de flash. Le système flash maître flash esclave est appelé lui S-TTL puisque c’est le flash maître, interrompu par le capteur de l’appareil photo, qui interrompt le flash esclave à la vitesse de la lumière. Le bénéfice de cette technologie est l’absence d’étanchéité au niveau des fibres optiques, donc moins de risques de prises d’eau et de courts-circuits, l’inconvénient étant l’usage d’un flash interne qui utilise l’énergie de l’accu de l’appareil photo, et doit être masqué hors liaison par fibre optique, pour éviter d’éclairer les particules dans l’axe optique.

Ces deux technologies peuvent se mélanger à travers ce que l’on appelle des convertisseurs de signaux, proposés par les marques ou des indépendants spécialisés comme Turtle. Ces convertisseurs permettent de passer d’un signal électrique à un signal optique et vice versa, pour récupérer un flash relié électriquement sur un appareil photo n’ayant pas de griffe flash, ou récupérer un flash à fibre optique sur un appareil photo n’ayant pas de flash interne.

Vous le voyez, le choix d’un flash doit se faire en conjonction avec l’appareil photo ET le caisson et il ne faut pas hésiter à bien vous faire conseiller au moment de votre achat.

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