Pourquoi un couteau en plongée ?
Même si la tendance veut minimiser l’intérêt des couteaux de plongée sous-marine, cet accessoire reste indispensable dans l’équipement de plongée de tout plongeur responsable. Aujourd’hui, les couteaux sont polyvalents et peuvent vous être utiles dans un certain nombres de situations embarrassantes. En premier lieu, il est utile pour se démêler et démêler un partenaire ou un poisson d’un fil de pêche laissé à l’abandon par exemple, ce qui arrive plus fréquemment que l’on ne le pense.
Il permet également de se dégager un chemin dans une épave ou pour remonter à la surface si un fil ou une corde gêne le passage. Pour la chasse-sous-marine, il est tout aussi nécessaire car ajouté à ces éléments de sécurité obligatoires du fait de la pratique en apnée. Il sert aussi à achever le poisson après l’avoir fléché et accessoirement de le vider et de le nettoyer en fin de session.
Il est préférable de choisir un couteau de plongée structuré avec :
- Une lame lisse pour couper des filets de pêche ou des fils relativement fins en nylon par exemple.
- Et une lame dentelée qui peut servir à scier pour de plus grosses cordes.
La qualité du tranchant ne doit pas être négligée et il ne faut pas hésiter à tester son efficacité. Certains sont également équipés d’un crochet coupe-fil sur une des deux lames.
On retrouve principalement deux matériaux pour les lames de couteau : de l’acier inoxydable, un métal très correct pour une utilisation occasionnelle ou du titane, plus solide et léger, il convient à des plongeurs réguliers ou désireux d’avoir du matériel de haute qualité. Certaines marques appliquent un revêtement (en téflon ou en titane sur de l’acier inoxydable par exemple) pour améliorer la robustesse du couteau.
Même si les techniques et la qualité du métal ont tendance à évoluer, un rinçage après chaque sortie est vivement conseillé. Personnellement, j’applique une fine couche de graisse silicone sur ma lame en acier inox une fois la saison terminée ou en début de saison. Mieux vaut en faire trop, que pas assez !
Les différents modèles de couteaux de plongée
Le poignard de plongée
Le poignard ressemble au couteau de Rambo. On ne le présente plus, c’est LE couteau historique de plongée-sous-marine. Il sont certainement les plus fiables et les plus robustes des couteaux qu’il existe sur le marché. Le poids et la taille sont, par conséquent, plus importants qu’un couteau classique mais une fois fixé, on s’y habitue très rapidement. En pensant à ce genre de couteau, on pense forcément à l’Orca de chez Cressi, un véritable best-seller. On retrouve une longue lame de 17,8 cm en acier inoxydable sur un support qui permet de fixer le couteau au mollet ou à la ceinture. La poignée en soft touch, solide et ergonomique, est agréable à prendre en main. Son pommeau chromé permet de l’utiliser comme massette, sa lame est composée d’une partie lisse et une partie dentée avec un crochet qui sert de coupe-fil. En bref, un couteau polyvalent d’une longueur totale de 30 cm qui répond à toutes les situations.
Les mini couteaux de plongée
Il existe des couteaux plus petits, pratiques et compacts, qui répondent à une contrainte de place et de poids limités. Ils remplissent toute les fonctions nécessaire à votre sécurité et sont très efficaces sous l’eau comme à terre. Chez Subchandlers, on a testé le Force Nano Mares, le résultat est très positif et ce couteau se fait même oublier pendant la plongée. Une idée intéressante pour offrir ou se faire plaisir en alliant l’utile à l’agréable.
On retrouve dans cette catégorie un couteau très complet de chez Aqualung, le squeeze. Nous avons énormément apprécié cet objet car il est particulièrement complet et maniable. Le mécanisme de déverrouillage (« squeeze lock ») est très bien pensé, la lame de haute qualité, un coupe fil efficace et un bout de lame en carré pour un maximum de sécurité. Le tout à un prix très attractif !
Les dagues de chasse sous-marine
La dague est généralement réservée aux chasseurs-sous-marins. Sa spécificité vient de sa pointe et de sa maniabilité. En effet, une dague est plus effilée et sa pointe acérée est parfaite pour achever ou ouvrir le poisson. Nos chasseurs apprécient particulièrement la dague Silex Titanium de chez Epsealon, un couteau facilement distinguable de par ses couleurs de manche et surtout d’une efficacité et d’une légèreté remarquable avec sa lame en revêtement titanium.
Les mini couteaux de chasse sous-marine
Il existe également des dagues plus petites pour les chasseurs qui ne veulent pas s’encombrer. Le mini laser de chez Omer est une bonne illustration avec sa lame inox revêtue de téflon qui lui confère une grande résistance à la corrosion. Sa fixation innovante avec un support solide et un élastique confortable offre une grande aisance et évite toute gêne dans les mouvements.
Les cisailles 2 en 1
La cisaille « deux en un » est un vrai coup de cœur. Ce genre d’outil est vraiment polyvalent puisqu’il vous permet de passer d’une fonction de ciseaux à une fonction de couteau par un simple crochet. Une référence sur le marché est le couteau Scissors Aqualung, gros et robuste, il est idéal pour des plongeurs expérimentés ou pour des professionnels qui réalisent des travaux sous-marins par exemple. Avec cet outil, vous êtes sûr de n’être jamais coincé.
Les coupe-fil
Les coupe-fil ont aussi une très bonne alternative qui se développent dans les activités en plein air. Ses lames sont redoutables et avec sa taille réduite, il offre une large possibilité de positionnement comme au poignet de l’ordinateur ou à un anneau de son gilet de stabilisation. Il se démarque par sa facilité d’utilisation et ses lames recouvertes, qui empêchent ainsi tout risque de blessures. Le coupe-fil titane de la gamme XR de chez Mares est de haute qualité avec sa lame entièrement fabriquée en titane et un de ses bras dépliable, il allie légèreté et efficacité avec ses lames tranchantes.
Pour les budgets un peu plus serrés, l’Eezycut répondra parfaitement à vos attentes.
La fixation de votre couteau de plongée
Généralement chaque couteau est vendu avec des sangles pour permettre de l’attacher sur :
- Le mollet : on le plaçait à cet endroit à l’époque des pionniers de la plongée-sous-marine. C’est sa position historique. En revanche, ce n’est pas la partie du corps la plus accessible et la plus confortable mais il convient parfaitement à la taille des poignards.
- Ou le bras : l’émergence des petites lames a permis de placer son couteau sur son bras. Le principe est le même qu’avec la fixation sur le mollet, c’est-à-dire deux sangles qui viennent s’accrocher à son bras opposé pour maintenir le fourreau. Toutefois, garde à ne pas se blesser en sortant ou en rangeant le couteau trop rapidement.
- Certains modèles sont également vendus avec des fixations pour le placer sur le tuyau du direct system. L’avantage est que vous êtes sûr ne pas oublier votre couteau à moins d’oublier votre détendeur, ce qui serait plus problématique. Cet emplacement est surtout opportun pour des petits couteaux, ils ne doivent pas être trop lourds car il risqueraient de vous gêner pendant votre plongée. L’endroit est donc pratique mais une nouvelle fois prudence puisqu’un peu de précipitation pourrait endommager le direct system.
- Il y a également des fixations pour le gilet stabilisateur qui peuvent être fournies selon le modèle de couteau. Aujourd’hui, une grande majorité des gilets sont équipés de deux œillets qui peuvent s’adapter à certaines fixations. On retrouve le même avantage qu’une fixation sur direct system et cet emplacement est optimal, tant par son accessibilité que par confort de prise en main.
- Un dernier emplacement est la ceinture de lestage, une bonne alternative pour les chasseurs qui n’ont ni gilet, ni direct system.
Pour chaque fixation, pensez à votre confort et placez le couteau de manière à pouvoir le sortir facilement de son fourreau. Enfin, la lame dans l’étui ne doit pas avoir de jeu car il risquerait de sortir de son étui sans aucune raison par la suite. L’essentiel est de se sentir à l’aise pour sortir rapidement son couteau de son étui.
Le conseil Subchandlers
Connaître son matériel et s’entraîner à sec est essentiel pour être prêt dans une situation qui est souvent stressante. Même si le couteau sert plus à se rassurer pour de la plongée loisir, il est indispensable pour des plongées tek et vous devez toujours faire part de sa position avec votre partenaire durant le briefing d’avant plongée pour plonger en toute sécurité.
