plongée sous-marine
Les Accessoires de Sécurité
Les accessoires de plongée visuels
Le plongeur a besoin de signaler aux autres usagers de la mer qu’il pratique une activité subaquatique. Pour cela il dispose de plusieurs accessoires de signalisation :
- Un pavillon alpha fixé sur le mât du bateau ou sur une bouée de surface pour indiquer que des plongeurs sont sous l’eau. Un bateau ne peut pas s’approcher à moins de 100 mètres de ce drapeau.
- Un parachute de palier permet au plongeur d’indiquer qu’il est à 6 mètres ou 3 mètres de profondeur en train d’effectuer sa décompression. Il existe des parachutes différents : des parachutes de plongée simples qui se gonflent par l’intermédiaire du détendeur de secours que l’on fait fuser. Il y a des parachutes plus sophistiqués pourvus de soupapes évitant que le parachute ne se dégonfle en surface. Les parachutes peuvent avoir des couleurs différentes, orange pour les standards, jaune pour les urgences (panne d’air ou autres), rose pour un côté plus féminin. On peut les équiper de cordes luminescentes pour une meilleure visibilité en plongée de nuit.
- Miroir de sécurité : obligatoire pour plonger dans certains pays (Egypte), il permet de renvoyer les rayons du soleil vers le bateau pour lui faire signe que vous êtes là et que vous avez un problème.
- Lampe stroboscopique : c’’est une lampe que l’on fixe sur la bouteille, ou sur le gilet lorsque la visibilité n’est pas au rendez vous, sur des plongées de nuit, ou des profondes. Les guides de palanquées en ont souvent pour que les élèves ne les perdent pas. Dans certains clubs une couleur est attribuée par palanquée ce qui évite les mélanges lorsque deux palanquées de plongeurs se croisent. Il existe plusieurs type de lampe stroboscopique. Certaines sont très puissantes et fonctionnent sur accus, elles se voient à plusieurs kilomètres. D’autres sont plus discrètes, moins puissantes, de couleurs fixes ou modifiables. On trouve également des combiflash qui combinent lampe stroboscopique et lampe d’appoint.
- Pour les plongées de nuit, on peut aussi équiper chaque palanquée de cyalumes de couleurs différentes. Se sont des bâtons lumineux à usage unique contenant 2 produits chimiques séparés par une fine capsule de verre (luminol + eau oxygénée). Quand on casse la capsule, les 2 produits se mélangent provoquant une fluorescence.
Les accessoires de plongée sonores
Le plongeur peut difficilement communiquer sous l’eau à part par des gestes. S’il doit attirer l’attention de son binôme ou de la sécurité surface, il dispose de divers accessoires.
- Le plus simple est le sifflet souvent accroché au tuyau annelé du gilet, il permet d’attirer l’attention du bateau en surface
- Il y a des appareils utilisant l’air comprimée branchés sur un flexible de direct system qui émettent du bruit en surface. Certains modèles peuvent également être utilisés sous l’eau. (divealert ou scubalert)
- Sous l’eau, le plongeur peut alerter son binôme à l’aide d’un shaker. C’est un tube métallique contenant une bille. Lorsqu’on l’agite, il émet un son qui se propage sous l’eau. Il existe plusieurs modèles différents : les standards, les magnétiques pour éviter que la bille ne fasse du bruit inopinément, les minis et les minis avec pointeurs.
- Le plongeur peut utiliser un tank banger qui une boule en plastique enfilée sur un élastique que l’on place autour du bloc. Il tire la boule et la laisse cogner sur le fût provoquant ainsi un bruit pour attirer l’attention.
- Les clubs sont souvent équipés de pétards de rappel permettant de demander aux plongeurs de remonter si le bateaux doit partir en urgence.
Les accessoirs de plongée pour se sortir de situations difficiles
Le plongeur peut être amené à se tirer de situations compliquées lors d’une plongée.
Il peut être pris dans les filets de pêche abandonnés ou des lignes de canne. Pour s’en dégager, il est fortement conseillé d’avoir sur soit un accessoires tranchant :
- un couteau porté à la cheville, au gilet ou sur l’avant bras. Il en existe de toutes tailles et de toutes formes. On peut en trouver en acier inoxydable mais qui finissent par rouiller ou en titane, plus cher mais ne qui ne se corrodent pas.
- Des coupes fils, véritables lame de rasoir, plus discrets et efficaces pour les filets. Ils ne permettent cependant pas de couper le pain ou le saucisson.
- Des sécateurs ou cisailles. Ils peuvent être utilisés d’une seule main et son très efficaces si le fil de la lame est bien aiguisé et entretenu.
Le plongeur peut se retrouver confronté au courant soit volontairement lors de plongées dérivantes soit involontairement. Pour s’aider, il dispose de ligne de vie, qui est une sangle en nylon possédant un mousqueton qu’il peut soit accrocher à son binôme ou élève soit à un bout le temps de faire les paliers. Les reef hook sont des sangles avec des crochets que l’on peut fixer sur des rocher lors de dérivantes.
Sur des plongées sous plafond (spéléo, épave) ou à faible visibilité le plongeur peut utiliser des moulinets ou dévidoirs pour faire une ligne de vie et retrouver son chemin. Des flèches peuvent y être fixées pour montrer une direction. Pour éviter de chercher son détendeur de secours ou détenteur de bloc de décompression, le plongeur peut utiliser des colliers de cou sur lesquels sont fixés les embouts.
Le matériel du plongeur peut avoir des défaillances (sangle de masque qui casse, panne du détendeur, manque d’air), Il peut avoir un masque de secours dans la poche de son gilet ou dans une poche de cuisse. Il existe aussi des petites bouteilles de 0.4 litres avec un détendeur intégré (Spare air) qui peuvent lui permettre de regagner la surface en cas de panne d’air.

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