Les Blocs de Plongée sous-marine
Les blocs de plongée constituent la source d’air du plongeur en scaphandre autonome.
La bouteille est composée du fût qui peut avoir des contenances différentes, et de sont robinet qui peut être simple ou double sortie. Le fût peut être en matière variée, et résister à des pression plus ou moins importantes. Le bloc est soumis à une réglementation particulière et demande une intervention SAV tous les ans.
Procédés de fabrication et réglementation
Il y a 2 réglementations distinctes :
- celle des clubs affiliés à la FFESSM. Après être enregistré sur le registre du club, le bloc doit être inspecté visuellement tous les ans par une personne ayant suivi une formation de technicien inspection visuelle. Celui-ci vérifie le filetage du robinet et du bloc avec des bagues de tolérances, il scrute l’intérieur du fût avec une lampe à la recherche de trace de rouille ou de défaut. Tous les 6 ans, le bloc doit passer une réépreuve par un organisme agréé qui gravera sur le fût la date de passage.
- Celle des individuels. Le blocs doit être contrôlé tous les ans par une personne apte à le faire et passer une réépreuve tous les 2 ans.
Il y a 2 grands types de mode de fabrication des blocs acier :
- A partir d’une plaque d’acier emboutie
- A partir de tube d’acier chauffé par induction et mis en forme par fluotournage
Différents types de bouteille de plongée
La majorité des blocs sont en acier, mais on peut en trouver en aluminium surtout à l’étranger ou en partie composé de fibre de carbone (légère et résistante à 300 bars).
On peut trouver des contenances allant de 2 litres à 18 litres. Certains bouteilles de plongée peuvent être couplées pour former des bi bouteilles afin d’augmenter l’autonomie. La majorité des blocs résistent à des pressions de 230 bars (les vieilles étant à 176 bars ou 200 bars).
L’essentiel des blocs de plongée contiennent de l’air, mais on peut en trouver pour le nitrox, l’oxygène pur, l’hélium…
Elles sont souvent protégées des chocs par un culot et un filet. Depuis la démocratisation des manomètres, les robinetteries d’aujourd’hui ne sont plus équipées de réserve qui consistait à tirer une tige en métal, libérant ainsi 50 bars non utilisés lorsque le plongeur tombait en panne d’air.
Certaines bouteilles de petite capacité (0.42 litres) sont équipées de détendeur intégré (Spare Air) utilisé par les surfeurs, les pilotes d’hélico en cas d’immersions involontaires à de faibles profondeurs.
Petit calcul d’autonomie
Beaucoup de plongeurs utilisent des bouteilles de 12 litres gonflées à 200 bars. La quantité d’air contenue dans la bouteille une fois vidée à la pression atmosphérique est : 12 x 200 = 2400 litres.
Une personne respire en moyenne 20 litres par minute :
- En surface il aura donc 2400/20=120 minutes d’autonomie.
- En plongée, on respire de l’air à la pression ambiante soit la pression atmosphérique (1 bar) + la pression hydrostatique (1 bar tous les 10 mètres) . A 30 mètres, le plongeur est soumis à 4 bars (1 bar +3 bars) son autonomie sera donc de 120 min/4 soit 30 minutes à 30 mètres.