plongée sous-marine

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Doris

Spécialiste du Monde Sous-Marin
conseils de spécialistes

Les combinaisons « humides » de plongée

Définition

Les déperditions calorifiques dans l’eau sont 25x plus importantes que dans l’air. Autrement dit, un plongeur est un corps qui refroidit vite !

Les deux causes principales à ce phénomène :

  • La conduction générée par le gradient de température entre l’eau et le corps (plus il sera important, plus le corps va dépenser d’énergie pour la réchauffer).
  • La convection : le transfert d’énergie thermique entre un fluide en mouvement et un corps solide. La respiration en est une des traductions et la nature du gaz respiré peut avoir une forte influence. L’hélium par exemple à une conductibilité thermique 6 fois supérieure à celle de l’air.

La combinaison humide est la protection isothermique du plongeur. Le but est d’emprisonner une fine couche d’eau dans la combinaison, que le corps va réchauffer et en quelques sortes, empêcher celle-ci de repartir. Il est donc important de choisir sa combinaison selon son ajustement sur le corps de celui qui l’essaye. Une combinaison ajustée se traduits au minimum de poches d’eau possible (sous les bras, au niveau du ventre, de la poitrine, à l’arrière des genoux ou encore dans le bas du dos). Le choix de l’épaisseur se fera selon la température de l’eau et ses sa propre frilosité.

Les préconisations moyennes des marques pour un confort dans l’eau sont les suivantes :

  • Une eau entre 10°-18° : 7mm d’épaisseur
  • Une eau entre 16°-25° : 5mm d’épaisseur
  • Une eau >26° : 3mm d’épaisseur

Les combinaisons humides sont les plus fréquentes en plongée car ce sont les plus polyvalentes, les moins techniques et les moins chères. Les entrées de gamme pour les clubs, les locations; ont des coupes droites, pas de manchons et un néoprène assez raide et résistant. Plus le néoprène est épais et dense moins il s’écrase avec la pression de l’eau et plus il a de qualités thermiques. En revanche il peut être moins souple et confortable.

Les types de combinaisons « humides »

  • L’hybride est la combinaison humide la plus chaude : Elle se présentes sous la forme d’une monopièce intégrale avec cagoule attenante et fermeture frontale qui se place entre les deux épaules (Sola FX d’Aqualung et Med c-zip de beuchat). Elles ont un top de 3mm en plus des 8 mm de néoprène au niveau du torse. Elles possèdent des manchons canadiens aux niveau des chevilles et des poignets limitant la sortie d’eau. Toutes les coutures sont revêtues de Liquid Seal pour une meilleure étanchéité.

  • La combinaison intégrale à fermeture frontal : Elle se présente sous la forme d’une monopièce intégrale avec cagoule attenante. Notre top 1 (c’est notre avis) sur le podium des combinaisons les plus thermiques est le modèle Facile de chez Cressi. Elle se démarque grâce au Water Stop System; un plastron de 3mm fixé à l’intérieur de la combinaison.

Note d’expérience sur les cagoules attenantes aux combinaisons : La cagoule attachée à la combinaison évite les oublis et les pertes de ces petits bouts de Néoprène (chose fréquente). Elle est essentielle dans la conservation de la chaleur par la combinaison. En revanche, on dénote quand même l’absence de modularité puisqu’on ne peut pas fermer la combinaison sans mettre la cagoule (puisque cela provoque des entrées d’eau). Il arrive aussi que les fermetures éclaires soient origines d’inconforts (raideur au niveau du cou, diminution des mouvements de rotation de la tête…).

  • Le combinaison intégrale à fermeture ventrale : Elle se présente sous la forme d’une monopièce avec ou sans cagoule. Elles peuvent donc être modulaires. Une combinaison sans cagoule Si l’eau est froide, ttreperemet par dessus une surveste de 5.5mm avec cagoule ou par dessous une sous couche néoprène ou polaire avec ou sans cagoule. Certaines marques comme Mares propose des modèles avec des épaisseurs de néoprène différentes suivant les zones (Flexa 8-6-5) pour une meilleure souplesse au niveau des membres. Elles sont plus faciles à mettre que les combinaisons à fermeture dorsale mais moins aisées à retirer car elles provoquent un blocage au niveau des épaules et de l’aide est parfois nécessaire.

Les combinaisons à fermeture dorsale : on retrouve la même modularité que sur les précédentes. La fermeture dorsale est plus difficile à fermer seul que la ventrale, car malgré une cordelette attachée sur le curseur, il faut être suffisamment souple pour tirer dans l’axe. Par contre, en fin de plongée, elle sera plus facile à retirer.

Les combinaison à fermeture dorsale avec cagoule sont très marginales et ne présentent qu’assez peu d’intérêt.

Les combinaisons 2 pièces : longtemps les plus répandues, elles sont aujourd’hui rares dans le domaine de la plongée sous-marine. On les trouve plus souvent dans le monde du canyoning. Elles présentent cependant certains avantages: d’une part, la surépaisseur de la salopette et de la veste amènent au torse une double couche de néoprène; d’autre part, la possibilité d’un choix de tailles différentes de la salopette à la veste si le plongeur ne rentre pas dans les morphologies considérées comme standards.

Suivant les gammes, on peut trouver :

  • Des doubles manchons pour diminuer le turn over de l’eau.
  • Des fermetures éclair aux chevilles et poignets pour faciliter l’enfilage.
  • Des pièces de néoprène plus robustes au niveau des coudes genoux et fesses (Supratex, Small Diamond).
  • Des néoprènes très souples pour un meilleur confort (Ultraspan, Elaskin).
  • Des intérieurs très doux et chauds (X-Plush, Fireskin).
  • Des pièges à eau au niveau des fermetures (Water Dam System).
  • Des poches de cuisse amovibles ou fixes pour les cagoules ou les accessoires.
  • Des systèmes de fixation velcro pour éviter la perte des ordinateurs.
  • Des cagoules avec des revêtements photoluminescents.

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