Les Compresseurs de Plongée
Le compresseur haute pression est la machine qui permet de gonfler les blocs de plongée. Il doit être capable de monter à 200 bars voire 300 bars. Le compresseur basse pression quant à lui est utile pour les narguilés. Ils montent à 8 bars et permettent aux plongeurs de respirer directement via un long flexible et un 2eme étage.
Principe de fonctionnement d’un compresseur de plongée
Le principe du compresseur de plongée est de prendre l’air atmosphérique à 1 bars et de le comprimer à au moins 200 bars pour le stocker soit directement dans la bouteille de plongée soit dans des blocs tampon de réserve. L’opération de compression demandant beaucoup d’énergie, elle doit se faire en 4 étapes avec 4 pistons de diamètres différents. La première étape va comprimer l’air de 1 bars à 10 bars, la deuxième de 10 bars à 75 bars, la 3eme de 75 bars à 150 bars et la dernière de 150 bars à 200 bars. En sortie, on trouve une cartouche filtrante composée de charbon actif, de feutre et de tamis moléculaire dont le but est de purifier l’air. Le compresseur est entraîné par un moteur électrique ou thermique.
Les différents types de compresseurs de plongée
Les compresseurs haute pression
Ce sont ceux qu’on utilise pour gonfler les bouteilles. Leur capacité se mesure en mètres cubes par heure . On trouve des petits compresseurs portables à moteurs thermiques ou électriques de 6m3/h. Une bouteille vide de 15 litres à 200 bars fait 3 m3, il vous faudra donc 30 minutes pour la gonfler. Ce genre de compresseur est intéressant pour les particuliers désirant être autonomes ou pour mettre sur un bateau. Il ne convient pas pour une structure commerciale ou associative, le délai de gonflage serait trop long, et le compresseur chaufferait de façon excessive.
Pour plus de débit il faut se tourner vers les compresseurs fixes de capacité supérieure (14m3/h, 19m3/h, 23m3/h). Le choix dépendra du nombre de bouteilles à gonfler simultanément et du temps que vous voulez mettre pour les gonfler.
Si vous voulez gagner du temps, il y a la possibilité d’utiliser des blocs tampon qui sont des bouteilles de 50 litres gonflées à 200 ou 300 bras que vous allez gonfler à temps perdu. Lors du gonflage de vos bouteille de plongée, vous allez tout d’abord équilibrer les pressions avec les tampons et ensuite compléter si besoin avec le compresseur.
Par exemple si vous avez un bloc tampon de 50 litres à 300 bars et que vous souhaitez gonfler un 15 litres vide : volume d’air total (50*300)+(15*1)=15015 litres que vous allez faire rentrer dans un volume total de 50+15=65 litres. La pression finale sera donc de 15015/65=231 bars.
Les compresseurs haute pression
Ce sont de petits compresseurs sur lesquels est connecté un tuyau de 15 à 20 mètres terminé par un 2eme étage de détendeur. Ils possèdent une réserve de quelques litres (3 à 5 litres) incorporée au châssis pour éviter aux compresseurs de fonctionner en continu.
Le débit d’air peut varier en fonction des modèles (de 210 à 380 litres/minutes) La profondeur d’utilisation est inférieure à 15 mètres. Il est possible sur les modèles à haut débit de respirer à deux avec un doubleur de sortie et un tuyau supplémentaire en option. Ce sont des compresseurs utilisés le plus souvent en piscine, pour les propriétaires de bateaux, et les petits travaux sous marins.
Ils peuvent être alimentés soit par des batteries (12v, 24v) et l’autonomie va de 1h à 1h30 en fonction de la batterie et du modèle, soit sur secteur en 220v soit avec un moteur essence.
Entretien du compresseur de plongée
L’entretien des compresseurs basse pression est assez simple, elle consiste à changer la cartouche filtrante (charbon actif et tamis moléculaire) toutes les 30 heures d’utilisation. Une révision du détendeur et le changement du filtre d’aspiration du 1er étage toute les 100h et une révision générale du compresseur toute les 300 heures.
L’entretien d’un compresseur haute pression est plus complexe et dépend du modèle et de l’hydrométrie. Il faut faire la vidange, changement filtre à air, filtre à huile, cartouche filtrante pour l’entretien courant.




