Les Éclairages de Plongée
Lumière et milieu sous-marin
La lumière blanche est composée de multiples radiations colorées dont les longueurs d’onde visibles varient de 400 à 725 nm : violet-bleu-vert-jaune-orange-rouge, de la plus courte à la plus longue. Plus la longueur d’onde sera grande plus elle sera absorbée par l’eau rapidement (sauf le violet).
Bien évidemment, la turbidité de l’eau a une influence sur la profondeur de disparition des couleurs :
- La couleur rouge disparaît entre 0-5 m
- L’orange entre 10-15 m
- Le jaune entre 15 et 25 m
- Le vert vers 40 m
- Le bleu vers 60 m
- Le violet entre 15 et 25 m
La lumière peut avoir des teintes différentes (jaune, blanche, bleu…) suivant la source lumineuse ou suivant la position du soleil dans le ciel. C’est ce qu’on appelle la température de couleur exprimée en Kelvin (K). Par exemple le soleil au zénith fait 5500 K, le soleil à l’horizon fait 2000 K, ciel nuageux fait 8000 K).
Pourquoi éclairer sous l’eau ?
En plongée sous marine, la luminosité du soleil est rapidement absorbée par l’eau, le plongeur a donc besoin d’une source lumineuse artificielle pour redonner les couleurs aux fonds marins. Sans éclairage, l’environnement ayant perdu le rouge dans les premiers mètres, sera dans les tons de vert et bleu.
Les photographes et vidéastes amateurs verront rapidement à quel point les gorgones, les étoiles de mer, sont ternes. Rapidement, ils trouveront l’utilité d’investir dans un éclairage adapté.
Les amateurs de faune comprendront vite que ne pas avoir d’éclairage veut dire ne voir aucun crustacé et passer à côté de certains poissons assez craintifs ou vivant dans les trous.
Même une lampe peu puissante donnera entière satisfaction aux férus de biologie marine.
Lorsque l’eau est peu claire, qu’il y des particules, que la visibilité est faible, l’éclairage apporte la sécurité au plongeur de voir et d’être vu par les autres de la palanquée. Sur des plongées sur épaves, ou spéléo, l’éclairage est primordial, il serait suicidaire de ne pas en avoir.
Différent type d’éclairages sous-marins
Lorsque vous lisez le descriptif des lampes, vous pouvez être confronté à plusieurs unités de mesure :
- Le Watt, utilisé à l’époque des éclairages halogènes. Il correspond à la puissance de l’ampoule utilisée sur le phare. Aujourd’hui, les phares halogènes sont désuets depuis l’essor des ampoules LED.
- Le Lumen (lm) : il correspond à l’unité du flux lumineux. Un lumen est le flux lumineux capté par une surface de 1 mètre carré située à 1 mètre d’une source lumineuse ayant une intensité d’un candela (luminosité d’1 bougie).
- Le Lux (lx) est le flux lumineux d’1 lumen par m²
Dans le commerce, vous retrouverez une multitude de lampes de puissances différentes allant de 200 lumen à plus de 60 000 lumen avec des angles allant de 7° à 160° et des températures de couleur de 4000 K à 6500 K.
Certains phares haut de gamme permettent de faire varier l’angle d’éclairage soit par un système de variateur de focale par bague, soit en utilisant des LEDs différentes. Les vidéastes et photographes vont rechercher des angles larges sans point chaud au centre.
Certaines vont incorporer des LEDs rouges pour observer la faune sans l’effrayer, ou des lumières violettes pour faire ressortir la fluorescence en plongée de nuit.
Pour l’exploration ou pour les plongées en eaux chargées (tek, profonde..). Préférez un faisceau concentré qui portera plus loin à puissance égale.
Aujourd’hui une grande majorité des phares utilise des batteries li-ion qui ont une grande capacité pour un faible encombrement. On retrouve encore quelques lampes à pile pour les plongeurs souhaitant être sûr de l’autonomie (spéléo, plongeur tek). En effet les batteries s’usent et l’autonomie baisse avec le temps.
Vous trouverez sur notre site des articles conseils pour bien choisir votre éclairage photo vidéo et exploration.




